La violence peut être définie comme le fait de traiter autrui d’une manière nuisible, blessante ou offensante et comprend, entre autres, les éléments suivants :

• Violence physique (par exemple, pousser, bousculer, secouer, gifler, frapper ou toute autre force physique susceptible de causer un préjudice);
• Violence verbale (par exemple, commentaires désobligeants ou dégradants, insultes culturelles, utilisation d’un langage offensant, insultes);
• Violence émotionnelle (par exemple, menaces, intimidation, insultes, humiliation et harcèlement);
• Violence ou exploitation financière (par exemple, vol, falsification de la signature d’une personne, persuasion d’un patient/client de changer son testament);
• Violence en ligne (par exemple, cyberintimidation par la transmission d’images et de mots inappropriés par l’intermédiaire de toute forme de média électronique);
• Violences/agressions/ harcèlement sexuels (voir les sections sur les violences sexuelles, les agressions sexuelles et le harcèlement sexuel).

• avoir des relations sexuelles, sous quelque forme que ce soit, avec un patient;
• toucher un patient d’une manière sexuelle;
• faire des commentaires de nature sexuelle ou adopter un comportement de nature sexuelle à l’égard d’un patient;
• avoir une relation personnelle intime avec un patient.

Veuillez noter que cela ne s’applique pas aux contacts, comportements ou commentaires qui sont de nature clinique et qui sont appropriés aux soins fournis.

Les professionnels de la santé réglementés, y compris les thérapeutes respiratoires et ceux qui travaillent avec eux ou les emploient, ont l’obligation légale et éthique de faire des signalements à l’Ordre des thérapeutes respiratoires de l’Ontario et à d’autres ordres et organismes de santé, comme l’exige la Loi sur les professions de la santé réglementées. C’est ce qu’on appelle le signalement obligatoire.

Chaque préoccupation fait l’objet d’une enquête approfondie. Il peut s’agir d’une période très difficile, et l’OTRO s’engage à aider chaque patient à traverser la situation le plus aisément possible. Veuillez noter que si vous souhaitez déposer une plainte officielle auprès de l’OTRO, vous devez fournir votre nom, car il devra être communiqué au thérapeute respiratoire en question. Veuillez consulter la procédure de plainte en détail ou appeler l’OTRO si vous avez d’autres questions. 

Après avoir déposé une plainte contre un thérapeute respiratoire pour violence sexuelle, vous pouvez bénéficier d’une aide monétaire pour une thérapie ou du counseling. Le comité des relations avec les patients de l’OTRO supervise l’aide monétaire.

En raison de la manière dont la loi définit la violence sexuelle à l’égard d’un patient, il est difficile de décrire précisément les types d’actions qui pourraient être considérées comme une violence sexuelle à l’égard d’un patient par un thérapeute respiratoire. Si vous avez des questions, contactez le conseiller en pratique professionnelle de l’OTRO pour discuter de vos préoccupations.

La liste ci-dessous comprend quelques exemples d’actions ou de comportements qui sont probablement inappropriés de la part du thérapeute respiratoire. Ces comportements peuvent être évidents ou subtils, et les mots peuvent être aussi dommageables que les actions. Contactez l’OTRO si vous vivez l’une des situations suivantes avec votre thérapeute respiratoire :

• Toute attention ou comportement sexuel non désiré, par exemple un baiser ou une étreinte de nature sexuelle;
• Attouchements sexuels, par exemple le fait de toucher vos fesses, vos seins, vos organes génitaux ou toute autre partie du corps d’une manière qui n’est pas nécessaire à la thérapie;
• Des remarques sexuellement suggestives ou de séduction, par exemple des commentaires sur vos relations sexuelles, votre orientation sexuelle, des remarques sexuelles inappropriées ou des questions sur votre apparence ou vos vêtements;
• Blagues ou commentaires sexuellement insultants ou offensants;
• Ne pas demander la permission avant de vous toucher;
• Tout ce qui vous met mal à l’aise.

L’Ordre des thérapeutes respiratoires de l’Ontario (OTRO) reconnaît la gravité et l’étendue du préjudice que les violences sexuelles et d’autres formes de violence peuvent causer aux personnes, aux membres de leur famille et aux membres de l’équipe soignante. Par conséquent, l’OTRO a une position de tolérance zéro pour toute forme de violence (sexuelle, physique, verbale, émotionnelle, financière ou en ligne) de la part de ses membres.

Par l’intermédiaire de ses normes de pratique, de ses politiques et de ses lignes directrices, l’OTRO s’efforce d’éduquer ses membres sur les effets et/ou les impacts de la violence. L’OTRO s’attend à ce que les principes de pratique sensible soient une partie essentielle des soins fournis par nos membres. Les membres de la profession doivent être conscients du déséquilibre du pouvoir qui existe dans diverses relations.

L’OTRO veillera à ce que tous les thérapeutes respiratoires soient conscients que les violences, sous quelque forme que ce soit, sont inacceptables et ne seront pas tolérées.

Pour en savoir plus, veuillez vous reporter aux documents de l’OTRO suivants :

• Engagement envers l’exercice moral
• Lignes directrices pour la pratique professionnelle concernant la sensibilisation et la prévention des violences
• Politique de financement des mesures de soutien (ce document n’est pas destiné aux patients/clients)
• Politique de financement des mesures de soutien (document destiné aux patients/clients)
• Normes de pratique

• Fiche d’information sur les signalements obligatoires à l’établissement/à l’employeur en cas de licenciement, de suspension ou de restriction
• Fiche d’information sur le signalement obligatoire par les membres (CD-FS215)
• Politique sur les signalements aux services policiers (CD-140)
• Financement des mesures de soutien
  • Financement des mesures de soutien (document destiné aux patients/clients)
    
  • Financement des mesures de soutien (ce document n’est pas destiné aux patients/clients)
• Normes de pratique
• Lignes directrices pour la pratique professionnelle concernant la sensibilisation et la prévention des violences
• Projet de loi 87, Loi de 2017 sur la protection des patients